Le taux de chômage reste élevé et pourtant de nombreuses entreprises peinent à recruter. Un projet de recrutement sur deux serait en difficulté en Nouvelle Aquitaine. Une réalité qu'on a du mal à comprendre. Alors on a cherché des explications...
Des offres d'emploi apposées sur une vitrine, une façade on en trouve. Mais des candidats à ces emplois, on en cherche. 7000 en Limousin. Avec des secteurs sous tension comme la vente, le service, le bâtiment ou la restauration. Un cinquième cuisinier est recherché depuis deux mois dans cette brasserie limougeaude où l'esprit d'équipe est important comme nous le précise Adrien Bessière son directeur.
Chez Pôle Emploi, des conseillers entreprises ciblent particulièrement ces métiers sous tension, avec des ateliers et un accompagnement personnalisé explique Denise Massaloux la directrice de Pôle Emploi Limoges Leclerc.
On essaye de faire du donant-donant, de préserver la vie de famille de nos salariés. On veut éviter le cliché du travail dans la restauration sans vie privée. On cherche à stabiliser nos équipes. Et pourtant ça ne fonctionne pas.
Les réseaux sociaux, premier réflexe des employeurs, donnent beaucoup de vues mais là aussi peu de CV. Les jeunes se détournent des métiers à contraintes. Un problème chronique qui interpelle Jean-Pierre Gros le président de la chambre des métiers de Nouvelle-Aquitaine.On essaye des immersions, des formations sur place, on emmène la personne à correspondre aux attentes du recruteur.
Une situation qui pourrait évoluer en 2020, avec la réforme de l'orientation qui devient une compétence régionale.Nous chefs d'entreprise cette générationY nous pose problème. Nous n'avons pas la même vision des choses. Comment interpréter leurs comportements ? C'est un nouveau mode de formation, de gestion, il faut se mettre en mode projet pour eux. Et quels sont leurs projet ? C'est nouveau pour nous.